Informations
Interclé Vouge/Ouche
25 Avenue de la Gare
21220 Gevrey-Chambertin
Téléphone 03 80 30 76 79
Action SUI.1.2.2 (contrat 2016-2021) : améliorer la connaissance des temps de renouvellement de la nappe et des temps de transit entre les stations de pompage AEP
Le bureau d’études ANTEA, en collaboration avec E. SONCOURT (ENVOL) a finalisé le modèle après 3 ans d’études et de suivis complémentaires.
Le délai de réalisation relativement long s’explique par :
À l’aide de ce modèle, des simulations ont été réalisées afin de calculer la résilience de la nappe par rapport aux pollutions et les temps de transfert.
Les simulations de pollutions accidentelles indiquent les temps de transferts suivants :
Le modèle en la possession de l’InterCLE est à la fois hydrodynamique et hydrodispersif. De plus, celui-ci a été élaboré sur un logiciel libre de droit (FEFLOW). Cela facilite ainsi les manipulations futures de ce modèle. Il est notamment question de le réemployer dans le cadre de l’étude de la recharge maîtrisée d’aquifère.
Action ANIM.1.1.2 : Réaliser l’étude-bilan de fin de contrat
Le bilan annuel succinct de l’année 2022 a rédigé. Une réunion de présentation de l’activité a été organisé le 05 décembre 2023.
Action COM.1.1.3 : Communiquer auprès du grand public
Action COM.1.1.4 : Proposer des animations pour les enfants (CM1-CM2)
En collaboration avec l’association Pirouette-Cacahuète, l’InterCLE a mis en œuvre un projet pédagogique autour de l’eau pour 5 classes d’écoliers des communes d’Izeure, de Chenôve, de Saulon-la-Rue, de Fénay et du groupement scolaire Brochon/Fixin.
Une séance « théorique » avait lieu en classe et une séance pratique se déroulait aux abords de la Cent Fonts ou de la Varaude.
Ainsi, 105 enfants se sont intéressés au sol, à l’infiltration, au cycle de l’eau ainsi qu’aux enjeux quantitatifs et qualitatifs.
D’autres animations ont été réalisées pour enfants :
À tous ces événements à destinations d’enfants mais aussi au cours des balades et autres événements de communication, plus de 350 livres ont été distribués.
Le projet de maquette sur la nappe de Dijon Sud sera réalisé en fin d’année 2024. Pour cela, l’InterCLE a d’ores et déjà retenu le prestataire, Eitest. Les échanges, à ce jour, permettent de peaufiner cet outil pédagogique à destination du tout public.
Action ANIM.1.1.6 : Former les élus et rédiger un guide à destination de ces derniers et les aménageurs pour la prise en compte de l’eau
L’appel d’offres pour retenir le prestataire qui rédigera le guide à destination des élus et des aménageurs pour la prise en compte de l’eau a permis de retenir l’entreprise AUXILIA.
En 2023, 3 sessions de formations d’élus sur les effets du changement climatique sur l’eau ont eu lieu : 10/10/2023, 09/11/2023 et 13/12/2023. 24 élus ont suivi ces formations.
Action SUI.1.2.1 : Collecter la donnée sur les paramètres nitrates, pesticides et organo-chlorés, la compléter et réaliser un bilan annuel
Les mesures de qualité des eaux de la nappe de Dijon Sud au droit des captages AEP ont été téléchargées sur la plateforme ADES.
Ces valeurs ont ensuite été triées et organisées sous forme de tableaux et graphiques.
Un bilan de la qualité de l’eau a été publié le second trimestre 2023.
Action SUI.1.2.2 : Recherche de micropolluants, de résidus médicamenteux, de nouvelles molécules de pesticides et d’autres polluants émergents
Suite à l’analyse des 181 molécules les plus fréquemment présentes lors de la campagne exceptionnelle d’analyse de substances phytosanitaires, pharmaceutiques, domestiques et industrielles, dans les eaux souterraines, à l’échelle nationale en 2011 par le ministère en charge du développement durable, seules deux molécules émergentes s’étaient démarquaient, en 2022, sur la nappe de Dijon Sud : le tolyltriazole et l’oxadixyl.
L’oxadixyl est utilisé comme fongicide systémique contre de nombreux champignons parasites de la famille des Oomycètes, et particulièrement le mildiou. La situation des captages du Haut Murgé et de Champ Levé, en contre-bas de la côte viticole, explique l’augmentation régulière de cette molécule.
Au captage du Haut Murgé, la limité de qualité de 0,1 µg/L a été dépassée en 2021. Au captage du Champ Levé, la valeur limite a été lors d’un pic en 2017, par ailleurs, les concentrations en oxadixyl restent inférieures à cette limite.
Le tolyltriazole est employé comme inhibiteur de rouille et corrosion pour les métaux. Il est également couramment utilisé dans des systèmes de refroidissement par circulation d’eau.
Contrairement à l’oxadixyl, le tolyltriazole n’a pas de limite de qualité de l’eau connue. Cependant, nous savons que la limite de quantification du tolyltriazole est de 0,005 µg/L. Aux ouvrages de Longvic captant la nappe superficielle, de la Cent Fonts, de Haut Murgé et de Champ Levé, les concentrations mesurées pour cette molécule sont supérieures à la limite de quantification.
La limite de quantification est la valeur au-dessous de laquelle le laboratoire n’est plus en mesure de déterminer avec exactitude la quantité du paramètre recherché. La limite de quantification est la plus petite valeur à partir de laquelle il existe un résultat de mesure avec une fidélité suffisante. Étant donné la variation des résultats d’analyse, il convient de surveiller son évolution dans les eaux de la nappe.
Action SUI.1.2.3 : Actualiser les cartes piézométriques (hautes eaux, moyennes eaux et basses eaux)
Le bureau d’études GEOTEC a la charge d’actualiser les cartes piézométriques. La réunion de lancement a eu lieu le 10/05/2023.
Plusieurs échanges entre la chargée de missions et le bureau d’études a donné lieu dans un premier temps à la sélection et le nivellement des ouvrages qui vont servir à l’exécution de ces cartes. La synthèse de cette première phase a eu lieu le 13/09/2023.
La carte piézométrique, en période de basses eaux, a été réalisée fin septembre 2023.
Action Q.2.1.1 : Sensibiliser et inciter les particuliers à des pratiques moins consommatrices d’eau
Afin de réduire les prélèvements dans la nappe et ainsi contribuer à sa préservation quantitative et celle des milieux associés, et, de répondre à l’adaptation aux changements climatiques, il est essentiel de réaliser des économies d’eau.
Dans cet objectif, cette action consiste à élaborer et à mettre en œuvre plusieurs actions de communication, puis, de réaliser le diagnostic des consommations en eau et la pose de matériel économe en eau chez les particuliers s’alimentant à partir de l’eau de la nappe de Dijon Sud.
La zone d’intervention se concentre sur la commune de Fénay située au droit de la nappe.
La prestation de diagnostic et d’installation de matériel économe en eau, à proprement parlé, intervient une fois le plan de communication mis en œuvre.
Le prestataire de communication est L&M et associés. L’entreprise ÉCO-TECHNIQUES est chargée du diagnostic et de l’installation de matériels hydro-économes.
La réunion de lancement des dispositifs de communication a lieu le 29/09/2023. Deux autres réunions ont permis de mettre en œuvre une méthode de communication pour la diffusion de l’appel à projet mi-mars 2024.
Une réunion publique est prévue le samedi 10 février 2024 de 11h00 à 12h00 à la mairie de Fénay pour lancer les inscriptions à l’opération de diagnostic et d’installation des matériels hydroéconomes.
Cette opération vise 100 foyers, nous attendrons l’inscription de 50 foyers avant de lancer l’opération.
Action SUI.2.1.3 / SUI.2.2.6 : Suivi des performances des réseaux et linéaire des travaux sur réseau d’eau / Suivi des prélèvements en nappe et des débits de la Cent Fonts
Action Q.2.2.1 : Étude de désimperméabilisation sur la nappe de Dijon Sud (communes hors Métropole)
Action Q.2.2.5 : Réaliser une étude de faisabilité technique et économique des possibilités de recharge maîtrisée d’aquifère pour sécuriser l’alimentation en eau potable
Le groupement PHREASOL-ARTELIA a été retenu pour la réalisation de cette étude.
L’étude est réalisée en 6 étapes :
L’étude se divise en une tranche ferme (phases 1 à 3) et une tranche optionnelle (phase 4 à 6). La tranche optionnelle ne sera déclenchée qui si la conclusion de la tranche ferme aboutie à la conclusion que la recharge maîtrisée est faisable sur la nappe de Dijon Sud.
La présentation de la phase 1 eu le 12/09/2023 et celle de la phase 2 a eu lieu le 07/12/2023. Les conclusions de la tranche fermes sont attendues pour le 29/02/2024.
SUI.2.2.6 : suivi des prélèvements en nappe et des débits de la Cent Fonts
Au cours de l’hiver 2022-2023, la nappe s’est rechargée de 33 cm (cf. Figure 1). Cette recharge est trois fois moins importante que la recharge moyenne qui est autour de 1,18 m.
Les basses eaux ont été atteintes le 19/10/2023.
En 2023, l’étiage était très sévère et s’est étalé jusqu’à fin septembre, malgré quelques pluies entre mi-juin et début juillet. En revanche, les pluies ont été relativement importantes, en fin d’année 2023.
La faible recharge et le manque de pluie en été, ont eu pour conséquence un faible débit dans la Cent Fonts. Le sous-bassin versant de la Cent Fonts a été en crise du 15 juin au 26 octobre 2023 (avec un passage en juin alerte puis alerte renforcée, en juin puis en juillet, respectivement).
Action POL.3.3.1 : Diagnostic des 11 ouvrages d’accès à la nappe problématiques en PPR
Sécurisation et réhabilitation des ouvrages d’accès à la nappe – conclusions diagnostics :
Action POL.3.3.2 : Définir les zones de sauvegarde de la ressource stratégique par la redéfinition du zonage vulnérable de cette dernière
La délimitation des zones de sauvegarde a été confiée au bureau d’études ANTEA.
La première phase de l’étude a permis de réaliser la cartographie des zones vulnérables à partir de la synthèse des connaissances du système.
Ces résultats démontrent la sensibilité de la nappe sur le secteur nappe unique et nappe superficielle vis-à-vis des apports issus du versant calcaire (zone nord-ouest) qui alimentent directement ces deux nappes. Le secteur sud-ouest correspond à une zone d’alimentation « indirecte », donc bien que très vulnérable aux infiltrations de surface, les apports depuis cette zone ne transitent pas directement vers la nappe de Dijon Sud mais viennent alimenter le réseau hydrographique en limite ouest des alluvions.
Par ailleurs, il existe une sensibilité accrue au droit de points d’infiltration directe ou de zones remaniées (bassin d’infiltration, anciennes gravières, etc.).
En 2024, dans la perspective d’assurer un approvisionnement en eau potable durable dans le temps, la phase 2 de l’étude devra sélectionner les zones de sauvegarde retenues pour la mise en place de programmes d’actions spécifiques afin de maintenir une qualité de l’eau compatible avec la production d’eau potable sans recourir à des traitements lourds, et garantir l’équilibre entre prélèvements et recharge naturelle ou volume disponible.